Accueil | Autour des tissus | Les bijoux | La mode | Les coiffures | Les musiques et les danses | A table
Les musiques et danses
Il est difficile de parler de LA musique et LA danse africaines tant elles sont diverses en fonction des pays, des régions ou des groupes ethniques. C'est tout un art. C'est le ciment culturel de tout un continent
Il est indéniable que le jazz est une musique composite de culture africaine et américaine, née à la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis, créée par les noirs américains, à la fin de l’esclavage, dans les années 20. Cette musique découlait alors des chants de travail (work songs) qu’ils entonnaient sur les champs de leurs maîtres et qui les aidaient à supporter leur malheureux sort. Ainsi que les negro spirituals et gospels qu’ils chantaient pendant les cérémonies religieuses où il implorait le Seigneur d’exaucer leurs prières de liberté.

De nombreuses années après, tous les jazzmen étaient noirs. Ce n’est qu’à partir des années 40-50 que de plus en plus, les européens et américains blancs commençèrent à également exceller dans ce domaine.

Le jazz a influencé la musique classique, le zouk créole, l’afro-zouk, la salsa, la samba, le soca et séga sud-américains ainsi que certains peintres, sculpteurs et photographes. Aujourd’hui encore, nos musiques noires s’exportent et se dansent sur tous les continents. Pour ne citer que les plus populaires : Le groupe Magic System avec son fameux "Coupé-décalé" ou "Premier gaou", le mapouka, le zouglou de Côte d’Ivoire. La rumba, le n’dombolo, le makossa, le Kwassa kwassa du Congo et de la RDC. Qui n’a jamais entendu parler de Koffi Olomidé ou Papa Wemba ? Le highlife nigérian et ghanéen, le djembé sénégalais et … la corde à sauter du fameux "Logobitombo" de Moussier Tombola !
Ce qui est magnifique, c’est qu’à chaque nouveau style de musique, une nouvelle danse est créée !

 

 

 

Le mime se révèle descriptif. Il est réductible à une parole alors que la danse africaine, elle, est projective, dépasse le sens des mots et suggère. Loin d'être dénuée de toute abstraction, elle ne peut absolument pas être confondue avec le mime, qui est d'ailleurs un mot différent dans les langues africaines.
La danse est même un mode d'expression à part entière. Léopold Sédar Senghor évoque un souvenir de sa mère illustrant parfaitement cette particularité : "Je me rappelle, quand je suis venu lui annoncer mon premier succès universitaire au baccalauréat. Elle n'a pas parlé, elle n'a pas crié, elle n'a pas pleuré ; elle s'est mise à danser lentement et avec grâce, le visage rayonnant de joie."
(source: evene.fr)

Tous droits réservés© | Contact
F FFF